15 septembre 2025 / L’expérience quotidienne, un podcast de Patrick Muller.
« Comment le quotidien s’intègre-t-il dans nos vies et nos pratiques ? Comment les gestes répétés, les rituels, les habitudes façonnent-ils une œuvre, une pensée, une manière d’être au monde ? L’expérience quotidienne est un podcast d’entretiens approfondis où la parole se déploie sans contrainte,dans une atmosphère posée et réfléchie. Chaque épisode est une invitation à explorer l’ordinaire sous un nouvel angle, à comprendre comment le temps, la répétition et l’attention au réel influencent ceux qui travaillent avec et sur le quotidien. » Rencontres et entretiens à découvrir ici : https://bento.me/dailyxp

Un passionnant entretien réalisé par Guillaume Ardiaco avec Fabrice Aragno, proche collaborateur de Jean-Luc Godard. Entretien réalisé dans le cadre du Master en arts du spectacle de l’Université Libre de Bruxelles. Fabrice Aragno revient sur les différentes étapes de conception des films « Scénarios » et « Exposé du film annonce du film Scénario » présentés à Cannes Classics (2024). Nous abordons également des projets antérieurs – « Film Socialisme » (2010), « Le Livre d’image » (2018) – mais aussi la future création d’une fondation Jean-Luc Godard à Rolle et le projet de film « Parenthèses ».
https://youtu.be/tnxOBQlhp6g?si=47oLbPx4ItwhEi-C

3 juin 2025 / Du 7 février 2022 au 16 février 2023, Pierre Muys filme, monte et publie sur YouTube son journal filmé, Une année quotidienne. 365 épisodes. Parmi eux, l’épisode 066, qui s’intitule 300 bornes pour Jonas Mekas. Et c’est bien du côté du cinéma de l’auteur de I had nowhere to go, de ce geste-là, de la saisie rapide, de l’accumulation, que cette année filmée nous transporte. On vous invite à faire le voyage, en partant de Calais.

Pendant un an, j’ai filmé et monté un documentaire d’une minute chaque jour sur mon téléphone, sans interruption. « Une année quotidienne » n’est ni une performance spectaculaire ni un projet conceptuel, mais un engagement physique et régulier : tenir, recommencer, persister. Il fallait chaque jour composer avec le réel tel qu’il venait, maintenir vivant un geste modeste de cinéma — le souci, la besogne.
Les jours sans idée ni désir, j’ai filmé quand même : c’est là que le projet a peut-être pris sens, dans cette constance sans justification. Un cinéma de fond de poche, débarrassé de l’attente de savoir ou de dire, qui cherche moins à démontrer qu’à habiter. A Trouver sa place, quelque part. (Pierre Muys)

10 mai 2025 / Chez Alain et Wasthie Comte (loeilquivoit.fr), on se promène de salle en salle et de séance et séance. Ainsi, la séance 5 de la salle 3, présentée ici, s’intitule Dites qu’on s’amuse, ce qui pourrait bien être cri de ralliement et de reconnaissance de nombreux filmeurs et filmeuses.

Encore une fois, la question du scénario n’est pas la question du cinéma. 
Regarder autour de soi, il y a toujours un film possible, un film enfoui. 
Derrière un arbre, dans le réfrigérateur, au coin de la rue, dans quelques rushes oubliés, etc…
Et puis, quand un ami lointain nous demande ce que nous devenons, il y faudrait une encyclopédie. Alors…, dites qu’on s’amuse ! (A.W Comte)

Cliquez sur l’oeil pour regarder la séance :